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P. Loste, L. Cane.. à l'Institut du Monde Arabe

Exposition

Pour un musée en Palestine

"Nous aussi nous aimons l'art..."

10 mars 2018 - 13 mai 2018


En février 2017, l’Institut du monde arabe exposait une sélection d’œuvres de la collection de solidarité du futur Musée d’art moderne et contemporain de Palestine. Une première exposition qui a suscité depuis plus d’une cinquantaine de dons d’artistes européens et arabes parmi lesquels Claude Viallat, Hamed Abdalla, Robert Combas, Hervé di Rosa, Robert Scemla ou encore Rachid Koraïchi. Un an après le dévoilement de ce « pari » pris malgré les aléas de la conjoncture en Palestine et dans les pays alentours, l’Association d’Art moderne et contemporain en Palestine et son partenaire, l’Institut du monde arabe, présentent l’avancée du projet.

Inspiré par un poème de Mahmoud Darwish, « Nous aussi, nous aimons la vie », le titre de cette deuxième exposition de Pour un musée en Palestine réaffirme la volonté des artistes de voir un jour s’édifier un Musée d’art moderne et contemporain en Palestine. En une année, la collection s’est étoffée jusqu’à compter aujourd’hui plus de 140 œuvres toutes issues de dons solidaires d’artistes européens et arabes. Parallèlement à cet enrichissement, a débuté la prospection du terrain sur lequel s’élèveront les futurs bâtiments du Musée. Suivant la même démarche que pour la constitution de la collection à savoir le principe du don solidaire, les premiers contacts avec de grands architectes ont été noués pour envisager les modalités de leurs contributions. Les premières réponses sont positives et encourageantes.

Le 16 octobre 2015, le Président de l’Institut du monde arabe Jack Lang et l’Ambassadeur de la Palestine auprès de l’UNESCO Elias Sanbar signaient un partenariat pour œuvrer à la création d’un Musée d’art moderne et contemporain en Palestine. Inspiré par le « Musée de l’exil » porté dans les années 80 en Afrique du Sud par des artistes internationaux pour dénoncer l’apartheid, le projet d’un Musée en Palestine est fondé sur le principe d’une collection solidaire, constituée de dons d’artistes. Gérée par une association de droit français, cette collection est conservée à l’Institut du monde arabe, son point d’ancrage, en attendant l’acquisition du terrain et la construction des locaux du musée en Palestine. Coordonnée par Ernest Pignon Ernest, un intermédiaire de choix auprès des artistes, la collection du Musée d’art moderne et contemporain en Palestine souhaite rivaliser de qualité avec les grands musées internationaux. Son ambition est de couvrir les courants essentiels de la création contemporaine de ces cinquante dernières années. De l’abstraction avec Loste et Petit à la théorie du mouvement Supports/Surfaces avec Viallat en passant par la Figuration libre avec Di Rosa et Boisrond. Toutes les formes d’expression sont ainsi représentées : la photographie avec Cartier-Bresson ou Doisneau, la bande-dessinée avec Tardi ou Titouan Lamazou mais aussi le cinéma puisque Jean-Luc Godard offrira à la collection son dernier film sur le thème du langage, aujourd’hui en cours de montage. En construction, la collection s’enrichit au jour le jour de dons importants collectés par l’Association d’Art moderne et contemporain en Palestine.

La collection du futur Musée d’art moderne et contemporain arabe fera l’objet d’expositions itinérantes en Europe et dans le monde. Une partie des recettes de l’exposition Pour un musée en Palestine sera reversée à l’Association d’Art moderne et contemporain de la Palestine. L’Association d’Art moderne et contemporain en Palestine est une association de droit français reconnue en juin 2016. L’association a pour objet la création d’un Musée d’art moderne et contemporain en Palestine, destiné à ouvrir au public une collection d’art moderne et contemporain. A ce titre, elle constitue une collection, elle étudie la conception du musée et met en œuvre les moyens nécessaires à sa réalisation. Sont membres fondateurs, l’Etat de Palestine représenté par la Délégation palestinienne auprès de l’UNESCO, l’Institut du Monde Arabe et les membres du Conseil d’administration de l’Association qui, le 8 avril 2016, ont signé les statuts.


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